Le Monde - 16 avril 2013
"Le Voile brûlé" : l'art contre l'enfermement
Inspiré d'un fait divers, le film de Viviane Candas est bien le pamphlet contre le patriarcat et le sectarisme que son titre annonce. Avec une étonnante alternance de brusquerie et d'élégance, la cinéaste s'aventure au-delà des arguments pour toucher à ce qui fait la matière d'un film à part entière.
Telerama
Dans une cité, une jeune femme sous la coupe de son frère s'évade en interprétant Schéhérazade dans une pièce de théâtre. Viviane Candas souhaite, visiblement, s'affranchir du réalisme. Elle fait d'une mini-tragédie grecque une sorte de fable contre l'intégrisme religieux. — N.Di.
L'Express - 15 avril 2013
Un charme étrange se dégage de ce film tourné avec des amateurs.
Premiere - avril 2013
Parce qu'il s'oppose à la voir pratiquer une activité artistique qu'il juge subversive, un jeune homme oblige sa sœur à porter le voile lors de la représentation de la pièce de son cours de théâtre.
A mi-chemin entre la fable onirique et le naturalisme social, Viviane Candas filme des acteurs amateurs et plante son décor dans une cité bétonnée où la vie semble avoir été brûlée par le soleil. Bien que parfois trop aride, cette parabole sur le malaise social, terreau des dérives de l'intégrisme religieux, trouve sa grâce dans la présence lumineuse des deux héros.
Critikat
« T’es pas un frère, t’es un tyran ! », réplique la jeune héroïne à son frère qui veut lui interdire de vivre sa passion pour le théâtre. Autour des crimes d’honneur, Le Voile brûlé de Viviane Candas est un film choc mais dont la rhétorique évite habilement toute forme de pathos.
avoir-alire.com
Férue d’indépendance (elle a été produite par Paolo Branco et ici, elle l’est par Paul Saadoun et Antonin Dedet) , la réalisatrice et écrivaine Viviane Candas (Les baigneuses, Suzanne) poursuit son introspection de l’immigration, avec Le voile brûlé, d’après son propre roman.